La Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep) a annoncé récemment qu’elle allait effectuer 100 000 branchements sociaux dans la ville de Bamako dans les prochains mois. L’eau sera désormais disponible grâce à l’usine d’eau potable de Kabala.
Les choses se précisent à propos du projet d’eau potable de Bamako. En compagnie de la Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep), la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (Somapep) vient d’annoncer à Bamako le début des opérations concernant 100 000 branchements sociaux au réseau d’eau potable de la capitale malienne.
Selon ces entreprises publiques, l’opération commencera par une phase de 12 000 branchements qui se feront par le biais de trois agences commerciales de la ville de Bamako. Il s’agit de l’agence de Bacodjicoroni ACI qui effectuera 5 000 branchements, de l’agence de Faladié qui en effectuera 4 500, et de l’agence de Banankabougou qui en réalisera 2 500. Les autres phases du branchement commenceront dans deux mois avec l’aide des six autres agences commerciales qui assurent le service public dans d’autres parties de la capitale du Mali.
Un branchement plus accessible !
Dans la foulée de l’opération « 100 000 branchements sociaux », Somapep devrait également étendre le réseau de distribution d’eau potable, soit 1 400 km de canalisation. Ce réseau sera aussi relié à plusieurs réservoirs de stockage avec des capacités comprises entre 2 000 et 10 000 m3. Pour accélérer les branchements, l’entreprise publique a considérablement revu à la baisse les coûts d’abonnement. Le raccordement passera dorénavant de 120 000 francs CFA (183 euros) à 20 000 francs CFA (30 euros), soit une baisse de plus de 80 %.
Cette importante réduction qui profite aux populations de Bamako fait partie intégrante du projet d’eau potable de Kabala. La mise en œuvre de ce dernier s’est matérialisée par la construction d’une usine d’eau potable et d’une station de pompage d’une capacité de 144 000 m3 par jour. Aux 100 000 branchements, Somapep compte également ajouter l’installation de 1 100 bornes-fontaines.
Pour mémoire, ce projet, qui reçoit le soutien de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence française de développement (AFD), du Fonds africain de développement (FAD), de la Banque européenne d’investissement (BEI), de la Banque islamique de développement (BID), et de la Coopération italienne, coûtera en tout 294 milliards de francs CFA, soit près de 450 millions d’euros.
Jean Marie Takouleu
